Application des 183 euros à la Fondation Apprentis d’Auteuil

Depuis de nombreux mois, notre organisation syndicale s’est mobilisé sur les différents mouvements sociaux, et reste actif sur le terrain pour faire reconnaître les 240 000 salariés oubliés dans cette revalorisation des salaires.

La direction générale de la Fondation Apprentis d’Auteuil s’est aussi mobilisé aux côtés de l’UNIOPSS et aussi d’autres acteurs , pour que soit reconnue l’action des professionnels de notre secteur d’activité des métiers du social.

La direction générale a dit que les différentes actions prévues du 28 septembre ne relèvent pas d’un mouvement de grève, mais d’une mobilisation de l’ensemble du secteur pour faire entendre la voix de la Fondation.

A ce titre, les salariés qui se sont rendus sur les différents points de rassemblement avec l’accord de leur manager seront considérées en temps de travail.

Le syndicat FO ne voit pas vraiment la distinction avec un mouvement de grève pour faire reconnaître ses droits et l’appliquer à tous les salariés sans aucune distinction.

Ces mobilisations rassembleront les professionnels de santé, du médico-social et du social autour de 3 revendications :

  • L’égalité de traitement entre le secteur public et le secteur privé non lucratif, notamment en termes de rémunération et la mise en œuvre des différents « Ségur»
  • L’extension du Ségur à tous les métiers quelle que soit la structure
  • La compensation de la perte du pouvoir d’achat due à l’inflation.

Les trois revendications ressemblent fortement à ceux exprimés dans la rue par notre syndicat et au sein de nos établissements à la Fondation.

Il est regrettable que la direction générale ne fasse pas de même lorsque les organisations syndicales qui se sont mobilisés bien en amont des employeurs ne comptabilise pas les heures de mobilisations en temps de travail. Pourquoi, elle ne compte pas les heures des salariés en temps de travail effectif avec effet rétroactif.

La direction va désormais appliquer les mesures de revalorisation salariales aux salariés concernés au sein de la Fondation. Ces mesures vont apparaître sur la paie du mois d’octobre 2022 avec un effet rétroactif au 1er avril 2022.

Elle ne peut pas s’appliquer à l’ensemble des salariés de la Fondation, Elle va être mise en oeuvre en respectant les directives de l’Etat. On ne peut pas étendre la mesure à l’ensemble des salariés : à savoir être dans un établissement éligible et faire partie de la liste des métiers éligible de l’accord du 2 mai 2022.

Le critère « diplôme » ne rentre plus en compte dans l’éligibilité des salariés, à savoir que les Touline relevant de la protection de l’enfance sont éligibles, que les animateurs en pastorale au titre « d’animateur » et les CIP au titre « d’éducateur » feront également parties en plus des salariés s’ils travaillent dans un établissement relevant de la liste.

La mise en oeuvre des 183 euros est calculée au prorata du temps de travail ainsi qu’au % de l’activité principale.

Afin d’accompagner le déploiement de ces mesures, le service des relations humaines va communiquer la liste des salariés éligibles à cette revalorisation au sein de votre établissement.

Chaque direction d’établissement va informer le salarié de son éligibilité ou non à la revalorisation salariale.

Il faut poursuivre la mobilisation pour la reconnaissance de tous les salariés de notre secteur d’activité.

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