CERTAINS POUR NOEL RECOIVENT DES CADEAUX, A LA FONDATION DES APPRENTIS D’AUTEUIL CERTAINS RECOIVENT UNE LETTRE DE LICENCIEMENT SANS POSSIBILITE DE SE DEFENDRE SUR DES FAITS RAPPORTES ET NON AVERES

En cette période de fêtes de fin d’année nous allons vous raconter une histoire qui hélas se termine mal…

Le 6/12/22 trois salariées du service Paie (à BOUGUENAIS) ont été convoquées à un entretien préalable à licenciement et l’une d’entre me demande de l’accompagner et les deux autres le seront par notre collègue de la CGT du site.

Pour restituer le contexte ces 3 collègues n’ont jamais eu de remarques de leur manager que ce soit en entretien individuel ou en réunion jusqu’à ce courrier pour entretien à licenciement.

Ces 3 collègues sont salariées de la fondation depuis de nombreuses années sans aucun souci avec leur hiérarchie.

L’employé que je représente a des compétences supérieures aux attentes du poste, tant au niveau professionnel que relationnel. Il suffit de relire les entretiens annuels et professionnels dont le dernier en date est signé par le manager actuel.

Les faits qui leur sont reprochés portent sur des paroles, des postures, des comportements.

Ces faits ont été collectés par la manager, au cours des 2 derniers mois et découleraient de propos relatés par des collègues. Ces collègues ont été nommés pendant l’entretien à licenciement.

Selon certaines salariées citées, ces propos ont été sortis de leur contexte, interprétés, voire inventés.

Lors de l’entretien les salariées se sont senties calomniées et n’ont pas pu se défendre face aux accusations car leur supérieure n’était pas présente lors de l’entretien.

Les trois salariées sont accusées d’insubordination, d’être en inadéquation avec les valeurs de la fondation, de remettre en cause l’autorité avec l’intention de nuire et pour deux d’entre elles de discrimination envers des personnes handicapées.  Accusation inacceptable et très humiliante pour une des salariées, mère d’un enfant handicapé (fait ignoré par sa manager).

Les trois salariées nient ces reproches, elles sont choquées et se sentent humiliées et en totale incompréhension à l’écoute de ces reproches diffamatoires.

Elles disent que si, sur le service, le climat est délétère elles n’en sont pas la cause.

Nous avons saisi la Direction Générale mais trop tard le courrier de licenciement était déjà envoyé aux salariées.

Nous pouvons nous interroger sur le fait qu’aucune enquête n’a été réalisée par le service RH, avant d’engager ces procédures contre ces trois salariées.

Nous pouvons nous interroger sur la rapidité à laquelle le licenciement a été mis en place sans preuve factuelle de faute.

Nous sommes tristes de constater que les valeurs de bienveillance ne sont pas appliquées partout ni le management coopératif car avant d’en arriver à une décision aussi brutale et démesurée , le dialogue devrait toujours être la porte d’entrée à une organisation en adéquation avec nos valeurs.

Je vous laisse imaginer le climat social dans ce service où l’on peut recevoir, du jour au lendemain, une convocation pour licenciement alors que l’on effectue son travail depuis des années avec rigueur et professionnalisme.     

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