Depuis plus d’un siècle, le 1er mai est une journée de solidarité internationale au cours de laquelle les travailleurs expriment leurs revendications.
Le 1er mai 2019 ne doit pas déroger à nos attaches internationalistes.
Surtout en cette année du centenaire de l’OIT. L’Organisation Internationale du Travail est née le 28 juin 1919, au lendemain de la Première guerre mondiale, du constat qu’une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale. Ces mots forment la première phrase du préambule de la Constitution de l’OIT.
En 1919, les fondateurs de l’OIT, concluant à l’urgence d’améliorer ces conditions de travail, ont conçu une organisation unique en son genre, composée des représentants des gouvernements, mais aussi des employeurs et des travailleurs de chaque pays membre.
Dans ce cadre tripartite de l’OIT, les organisations syndicales et FO en particulier ont toujours cherché à peser le plus possible, pour défendre les droits des travailleurs, notamment celui de constituer des syndicats indépendants et de négocier collectivement et librement, ou pour lutter pour l’interdiction et l’élimination du travail des enfants ou du travail forcé.
Le 1er mai 2019 se situe dans un climat social tendu, marqué par des attentes sociales fortes, mais aussi la poursuite de contre réformes majeures sur les retraites ou la fonction publique.
La question des salaires et du pouvoir d’achat se pose pour les travailleurs français. La crise actuelle et le mouvement des « gilets jaunes » sont le produit des politiques économiques et sociales menées depuis de nombreuses années privilégiant les revenus du capital au détriment du pouvoir d’achat des salariés et retraités, de la protection sociale et des services publics.
Le 1er mai 2019 doit être le Rassemblement des personnes pour partager un moment Fraternel et Convivial