- Tout d’abord la reconnaissance, ça ne coûte pas cher, surtout quand on n’envisage aucune augmentation de salaires malgré la baisse des effectifs et les charges de travail en augmentation. Cette reconnaissance de notre qualité de service s’exprime par l’»extension de périmètre du régime général ». L’exemple est donné pour le réseau A.C.O.S.S qui se chargera bientôt du recouvrement de la taxe d’apprentissage et des contributions formation à la place des Opca. Surcharge de travail répondrez-vous ? Mais souvenez-vous la C.O.G vous donne des postes ! Rappelez-vous, ceux du R.S.I…
- Le deuxième levier est formulé de manière gracieuse : « donner aux réseaux les moyens de se transformer pour accompagner les gains d’efficience ». Derrière cela le développement de l’informatique, des interfaces, etc.
- Enfin le troisième levier envisage une reconnaissance pécuniaire comme moyen managérial « pour récompenser l’investissement des agents et accompagner leurs carrières ». Vous pensez à l’augmentation de la valeur du point ? A une R.M.P.P suffisantes pour assurer les points de compétences ou les parcours professionnels ? Les « gains de productivité réalisés doivent revenir aux agents » via le « dispositif d’intéressement existant au sein de la Sécurité sociale ». Ce qui clôturera le débat rapidement à l’U.C.A.N.S.S sur nos revendications en matière de politique salariale.
L’article d’E.S.E : http://www.espace-social.com/donner-aux-reseaux-les-moyens-de-se-transformer-entretien-avec-mathilde-lignot-leloup/
Sécurite-sociale- Revendication FO
Force Ouvrière vient de terminer le 2ème opus ci-dessus qu’elle a consacré à la Sécurité Sociale. En effet après la parution en 2016 de « Sécurité Sociale 70 ans de lutte pour la dignité et la solidarité, une réalisation pleine d’avenir » à l’occasion de l’anniversaire de la Sécu c’est le « tome 2 » qui est désormais disponible : Sécurité Sociale « Revendications Force Ouvrière pour refonder la Sécurité Sociale sur ses valeurs ».
Cet ouvrage est préfacé par Jean-Claude Mailly :
« Pour dresser l’avenir de la Sécurité sociale il fallait dans un premier temps, rappeler son histoire, son sens, son objet. Nous y avons consacré un premier ouvrage.
On ne peut en effet, construire l’avenir en oubliant le passé et le présent. Il ne s’agit pas de regarder demain dans le rétroviseur mais de continuer à dérouler le fil de ce que l’on peut qualifier de conquête humaine, sociale et économique majeure.
Pouvoir faire face aux aléas de la vie, permettre à chacun d’avoir une autonomie et une liberté plus grandes, assurer une égalité de droits tel est finalement l’objectif de la Sécurité sociale.
Imposée, sous ces principes actuels en France par le Conseil National de la Résistance, la Sécurité sociale a toujours été l’objet de débats quant à son caractère obligatoire, à ses modalités de financement, à sa situation financière.
Les plus libéraux y voient une contrainte, voire une atteinte à la liberté individuelle. Au plan économique ils y voient aussi un coût pénalisant la compétitivité.
Ils oublient, ce faisant, qu’il n’y a guère de liberté individuelle sans droit collectif et que, au-delà de ses dépenses, la Sécurité sociale est avant tout porteuse de développement et d’activités économiques.
De fait, on est en droit de considérer qu’elle constitue ce que l’on pourrait appeler un continent social dans l’océan du capital.
Comment la pérenniser, la garantir et continuer à la développer ? Tel est l’objet de ce 2ème ouvrage.
Autrement dit, comment continuer à faire vivre un élément essentiel de la république sociale ?
La clarification des responsabilités et financements, les modalités de sa gestion, le rôle des professions médicales, la place de l’hôpital, le développement de la prévention, la couverture de nouveaux risques comme la dépendance ou le stress au travail sont ainsi au cœur des positions et revendications de Force Ouvrière qui concernent l’ensemble des risques.
C’est aussi une manière de dire que Force Ouvrière n’hésitera jamais à agir face à toute menace visant à remettre en cause la Sécurité sociale.
A ceux qui, toute honte bue, n’hésitent pas à dire qu’il faut oublier 1945 au nom d’une pseudo modernité qui nous renverrait au 19ème siècle, à ceux-là nous affirmons qu’ils trouveront face à eux Force Ouvrière.
La liberté, l’égalité, la fraternité sont indémodables. La Sécurité sociale, toujours perfectible, en constitue un des piliers.
En développant nos propositions nous prenons nos responsabilités.
Bonne lecture à toutes et tous. »