FO, le 1er mai

Journée internationale de solidarité et de revendications, le 1er Mai sera cette année encore pour Force Ouvrière l’occasion de marteler notre combat contre l’austérité. Un combat partagé par la Confédération européenne des syndicats, qui explique : « L’austérité a échoué, l’Europe doit investir pour relancer la croissance, créer des emplois et favoriser la consommation. »

Lorsque l’on est syndicaliste, le 1er mai est un réflexe, tant il est le symbole de l’engagement syndical : la solidarité ouvrière, le refus de l’exploitation, l’aspiration à l’émancipation individuelle et collective, l’action collective et l’internationalisme.

Tout syndicaliste FO le sait et en a déjà entendu parler, s’il a déjà participé à un meeting, le 1er mai est d’abord celui de l’année 1886, aux États-Unis. Tout s’y prépare et s’y inscrit : la décision de refuser les journées de travail à 10h, 11h… 14h et de revendiquer la journée de 8 heures. Elle est prise par les syndicats américains en 1884, et conduit à un appel à cesser le travail et à manifester au moment du 1er mai 1886. Les manifestations seront durement réprimées, en particulier le 4 mai sur la place de Haymarket à Chicago. Mais, si l’on manifeste toujours en France, comme dans bien d’autres pays du monde encore aujourd’hui, le 1er mai, c’est parce que dès 1889, la IIe Internationale socialiste, réunie à Paris, décide de faire de cet anniversaire une journée de manifestation, qui deviendra internationale, pour la journée de 8 heures.

C’est ainsi, qu’aux lendemains de la tragédie de la première guerre mondiale, les syndicats obtiendront, avec la création de l’Organisation internationale du travail (OIT), l’adoption de la première convention internationale du travail établissant la journée de travail de 8 heures et la durée maximale de travail hebdomadaire à 48 heures!

Si, avec le temps, le 1er mai est devenu, en dehors de situations particulières, une journée symbolique, non pas de fête pour les syndicats, mais de solidarité et d’expression des revendications sociales, ce 1er mai 2021, se situent toujours dans un contexte inédit – celui de la crise sanitaire mondiale qui a conduit à l’arrêt de l’économie sur près de la moitié de la planète.

FO réaffirme des revendications d’urgence et immédiate, en matière de protection de la santé, comme celles répondant à la nécessité de préserver les droits des salariés en matière de salaires, de congés de conditions de travail et d’emploi.

L’augmentation générale des salaires en demeure un facteur déterminant.

Pour ce 1er mai particulier, nous serons certainement orphelins de nos manifestations, meetings, rassemblements fraternels, mais nous n’en sommes pas moins syndicalistes, libres, indépendants et déterminés à agir pour un monde de justice sociale.

Avec Fo, pour protéger nos droits et en gagner

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