L e réseau des référentes et référents égalité de la confédération existe depuis 2008. Des journées sont organisées semestriellement afin de diffuser dans les structures les revendications de Force Ouvrière en matière d’égalité professionnelle et permettre les retours d’expérience. C’est alors l’occasion d’aborder des thèmes d’actualité relatifs à l’égalité Femmes/Hommes et d’en débattre.
Après une longue interruption des journées confédérales, due à la crise sanitaire, il nous semblait que c’était le bon moment pour repartir sur de bonnes bases en vue de la prochaine journée du 9 décembre. C’est pourquoi la confédération a publié une circulaire le 5 octobre dernier en demandant aux unions départementales et aux fédérations de renouveler leurs mandatements.
Cette journée est dédiée à la lutte contre les violences dans le monde du travail. En effet, au lendemain de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes (le 25 novembre) et alors que la ratification de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) vient d’être autorisée par une loi en date du 8 novembre 2021, il s’agit d’un sujet pleinement d’actualité.
La journée démarre avec un récapitulatif historique. Il aura pour objectif de comprendre pourquoi, en 2021, il est encore nécessaire de lutter contre de telles violences et pourquoi les normes en la matière sont extrêmement récentes si on les compare aux autres normes relatives à la santé et à la sécurité.
Un point sera fait sur la ratification de la Convention 190 de l’OIT par la France et sur le rôle joué par FO durant tout ce processus. Explication et mise à disposition des outils. C’est l’occasion de mettre en lumière notre plaquette FO « Lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail », proposée par la confédération en novembre 2020. Enfin, ces journées ne doivent pas se limiter à de l’information, nous prendrons le temps des échanges pour avoir un retour d’expérience des camarades où toutes et tous pourront partager vécu, victoires et difficultés.
Yves VEYRIER notre secrétaire général ouvre la séance sur la journée des référentes et référents Égalité.
Pour FO , la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail est un enjeu majeur.
De plus L’ÉGALITÉ ET LA DIGNITÉ est un combat doublement syndical.
Présentation de la journée par Béatrice CLICQ Secrétaire Confédéral
Le programme de la journée, se compose :
Violence sexistes et sexuelle au travail : Présentation des notions et savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va
Convention 190 : quelles pistes d’actions?
Retour d’expérience
comment lutter contre les violences sexistes et sexuelles?
Le sexisme dans l’organisation, un sujet?
Présentations de la lutte contre le sexisme dans les confédérations syndicales
comment identifier le sexisme ? Débat
Les référentes et référents de nos Unions départementales sont présents lors de cette journée ainsi que quelques conseiller fédéraux.
Rémunération Femmes/Hommes : FO revendique une véritable accélération de l’égalité!
A partir du 1er janvier 2022, la France assurera la présidence du conseil de l’Union Européenne pour six mois.
FO considère que cette période doit être l’occasion d’œuvrer pour la ratification de la Convention 190 par les États membres.
Pour information, le 8 novembre dernier, la France a ratifié la Convention n° 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) relative à l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail (dont la violence fondée sur le genre). Depuis son adoption par l’OIT à l’occasion de son centenaire en 2019, Force Ouvrière, aux côtés de la Confédération Syndicale Internationale (CSI) et la Confédération européenne des syndicats (CES), n’a cessé d’inciter la France à procéder au plus vite à sa ratification.
À l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Force Ouvrière prend acte de la promulgation de cette loi et appelle le gouvernement français à faire preuve dès maintenant d’ambition en allant au-delà du droit national existant afin de créer de nouveaux droits. FO sera vigilante, dans le cadre du suivi régulier de la convention par les organes de suivi et de contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT), à ce que la législation et la pratique nationales soient par ailleurs en conformité avec la convention.
En effet, comment les mesures législatives actuelles pourraient-elles suffire alors que les déclarations de violences sexistes et sexuelles au travail continuent de progresser ?
Force Ouvrière revendique :
Un suivi tripartite pour identifier les évolutions législatives nécessaires en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le monde du travail.
Une négociation au niveau national afin de mettre en œuvre la Convention 190 et sa recommandation n°206.
Pour Force Ouvrière, l’objectif est d’obtenir une obligation de négocier la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au niveau de la branche et de l’entreprise, de nouveaux droits pour les victimes, un renforcement des moyens du référent harcèlement du CSE, une réinstauration du CHSCT et un renforcement des moyens de l’inspection du travail.