Évoquant les intentions des structures FO de participer à la journée interprofessionnelle de grèves et de manifestation contre le projet du gouvernement sur les retraites, le secrétaire général de la confédération, Frédéric Souillot, notait en amont de celle-ci qu’il y a très longtemps que nous n’avons pas eu une telle mobilisation
. Le 19 janvier, premier jour de mobilisation, s’est effectivement traduit par un raz-de-marée de manifestants et de très nombreuses grèves sur le territoire tant dans le secteur public que privé. Ainsi, plus de deux millions de manifestants sur le territoire, donc 400 000 à Paris. Plus de 200 cortèges organisés, dans des petites, moyennes et grandes villes. Et tous ont fait le plein. Une journée impressionnante, à la hauteur de la détermination des travailleurs. Réunie ce 19 janvier dans la soirée, l’intersyndicale appelle à une journée interprofessionnelle le 31 janvier et d’ici là, à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire
, y compris par la grève…. et notamment autour du 23 janvier
, date de la présentation du projet au conseil des ministres.
En effet une forte mobilisation partout en France avec les militants et salariés de la Fondation Apprentis d’Auteuil.
La mobilisation du 19 janvier a été une véritable réussite, plus de 2 millions de manifestants ont été recensés à travers la France.
La prochaine Mobilisation aura lieu le mardi 31 janvier, il faut rien lâcher.
Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation.
Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Ce projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique, c’est le choix de l’injustice et de la régression sociale.
Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses.
D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition »