Le 8 mars 2024 : c’est la journée de la femme

Le 8 mars, est la journée internationale des droits des femmes. Exigeons l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes !

Chaque année, le 8 mars, on doit se réunir pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes. Cette journée spéciale a été officiellement reconnue par les Nations Unies en 1977 et celle-ci rappelle l’importance de l’égalité des sexes et de la lutte continue pour les droits des femmes dans tous les domaines de la vie.

L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnelle qui doit se concrétiser, dans la vie de tous les jours et dans le monde du travail. Tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. Cette loi française de décembre 1972, et celles qui ont suivi, ne sont pas toujours pleinement respectés et n’ont pas toujours permis d’atteindre l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.

A FO, nous constatons trop souvent l’absence d’avancées concrètes dans nos entreprises que ce soit en matière de rémunération, d’articulation des temps de vie ou de violences sexistes et sexuelles.

En 2024, cette journée a une signification particulière, car elle marque le centenaire de la Journée internationale des droits des femmes.

Toutes les organisations syndicales doivent se mobiliser lors de la journée internationale, le 8 mars 2024. Les effets d’annonces gouvernementales d’en faire la grande cause du quinquennat alors que les inégalités entre hommes et femmes persistent toujours dans le travail, dans les foyers et dans la société.

La Journée internationale des droits des femmes a trouver ses fondements profonds dans les mouvements ouvriers et féministes au début du XXe siècle. Les femmes se sont battues pour leurs droits :

l’accès à l’éducation, le droit de vote et l’égalité salariale

Grâce à leur détermination et à leur persévérance, de nombreux progrès ont été réalisés au fil des années.

Le 8 mars 1924 a été la première célébration officielle de la Journée internationale des droits des femmes, et depuis lors, cette journée est devenue un symbole de la lutte pour l’égalité des sexes et les droits des femmes dans le monde entier.

Les femmes perçoivent 1/4 de salaire de moins que les hommes et à la retraite l’écart des pensions se creuse à hauteur de 40 %. C’est comme si les femmes s’arrêtaient de travailler tous les jours à 15h40. Elles sont 58 % à être payées au SMIC et y restent plus longtemps. Alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes, elles ne sont que 39 % à occuper des emplois de cadre. Les métiers à prédominance féminine sont dévalorisés et mal rémunérés.

Elles sont souvent assignées à leur rôle de maman, elles occupent 80% des emplois à temps partiel et 95% des congés parentaux sont pris par les femmes. Le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale, pénalise exclusivement la carrière des mères, accentuant encore les inégalités salariales. Tout est à craindre concernant l’émancipation des femmes, lorsque le président parle de « réarmement démographique » alors que les conditions de travail et de vie des femmes sont l’impensé des politiques publiques.

Les discours se renforcent dans la sphère publique, prônant un retour aux « vraies valeurs » et à un sexisme décomplexé. Le Haut Conseil à l’Égalité, dans son rapport annuel, fait le constat que le sexisme s’aggrave d’année en année.

Les moyens qui sont alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sont très en dessous des besoins, 80% des plaintes sont classées sans suite, et le gouvernement français refuse d’inclure la notion de consentement et le viol dans la directive européenne contre les violences faites aux femmes.

Lutter contre la violence à l’égard des femmes

La violence à l’égard des femmes reste un problème dans de nombreux pays. Les femmes sont victimes de violences physiques, sexuelles et émotionnelles, ce qui limite leur liberté et leur autonomie. Il est essentiel que nous luttions contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et que nous mettions en place des mesures de soutien pour les victimes.

Les gouvernements doivent adopter des lois et des politiques pour protéger les femmes contre la violence, tandis que la société dans son ensemble doit promouvoir des normes de comportement non violentes et respectueuses envers les femmes. En travaillant ensemble, nous pouvons créer un environnement sûr et égalitaire pour toutes les femmes.

Ainsi, nous devons faire du 8 mars 2024 une journée pour :

  • L’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes
  • La revalorisation des métiers à prédominance féminine
  • Des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance
  • Des moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

Une journée pour l’avenir

Le 8 mars 2024 est une journée pour célébrer les réalisations passées et pour se tourner vers l’avenir. C’est une journée pour se rappeler que la lutte pour l’égalité des sexes et les droits des femmes est loin d’être terminée.

En célébrant la Journée internationale des droits des femmes, nous nous engageons collectivement à continuer à travailler pour un monde où les femmes et les hommes sont égaux en droits et en opportunités. C’est un objectif ambitieux, mais avec notre détermination et notre engagement, nous pouvons réaliser une véritable égalité des sexes.

Les inégalités peuvent également exister à la Fondation Apprentis d’Auteuil, malgré nos accords sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Cela reste des situations particulières dans chaque corps de métier et nécessite un accompagnement individuel afin de pouvoir évoquer votre préjudice.

Nous invitons tous les salariés ayant besoin d’une information ou conseil à venir vers les élus FO afin de pouvoir vous apporter une réponse et accompagnement.

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