Il est nécessaire de revenir régulièrement sur des principes fondamentaux des rapports entre salariés femme et salariés Homme dans l’entreprise.
Les lois ont évolué depuis quelques années et la cadre est très clair.
FO rappelle ainsi la définition du sexisme :
L’article L.1142-2-1 du code du travail est ainsi écrit : »Nul ne doit subir d’agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ».
FO rappelle également celle du harcèlement sexuel :
L‘article L.1153-1 du code du travail dispose qu’aucun.e salarié.e ne doit subir des faits :
1- Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit protent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
2- Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute forme de pression grave, même non répétés, exercée dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au profit d’un tiers.
Les représentants et élus FO sont présents pour accompagner celles et ceux qui souffrent de ces agissements, et aussi celles et ceux qui s’en sont rendus coupables. Accompagner ne veut pas dire accepter, comprendre ou défendre, mais s’assurer que la loi est bien respectée.
Ce risque est toujours d’actualité et appréhender le problème du harcèlement et du sexisme est souvent difficile sur son lieu de travail.
Le syndicat Force Ouvrières Apprentis Auteuil lutte contre toute forme de Harcèlement.
Nous avons deux référent harcèlement désignés pour FO Apprentis d’Auteuil:
John PICHON CSE NORD OUEST
Sabine MALHA CSE NORD EST
Que peut-on faire quand on est victime ou témoin de harcèlement sexuel ou d’agissements sexistes ?
Signaler les faits de harcèlement sexuel reste le seul moyen efficace pour y mettre un terme. Dire non, exprimer son refus, voire l’écrire est un premier pas, mais il ne suffit pas toujours. La victime peut être dans l’incapacité de dénoncer les faits dont elle est l’objet (isolement, crainte vis-à-vis de son harceleur, peur des répercussions…).
Si vous êtes le témoin direct de faits de harcèlement ou qu’ils ont été portés à votre connaissance, il convient de les relater au référent lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes (national ou celui désigné par votre CSE), à votre responsable RH ou un membre de la délégation du personnel de votre CSE. C’est la santé de votre collègue qui est en jeu.
Vous bénéficiez à ce titre, comme tout salarié relatant des faits de harcèlement sexuel, d’une protection juridique spécifique contre les mesures dont vous pourriez être l’objet (sanction disciplinaire, mesure discriminatoire…).