Notre syndicat FO Apprentis d’Auteuil, a été alerté par des collègues cadres pour lesquels on ne prévoyait pas de problèmes particuliers. En effet, dans les deux cas, leurs postes sont clairement définis dans la cartographie établie par la direction (annexe 2 de l’accord cadre – page 76) et ne laissent place à aucune interprétation.
Dans le premier cas : les collègues cadres ont été classés au bon niveau, mais il s’avère qu’en termes de rémunération, ils se retrouvent à un niveau de développement (minimum) alors qu’ils ont de l’expérience et des compétences avérées (évaluations annuelles dépassant les attentes). C’est précisément la situation sur laquelle le syndicat FO avait mis l’accent lors de la préparation et de la signature de l’accord, afin de ne pas se retrouver dans la situation où les salariés en poste sont payés moins qu’un nouvel arrivant.
Dans le deuxième cas : les collègues cadres n’ont pas été classés au bon niveau, alors que pour leur métier, il n’existe qu’une seule catégorie et qu’ils ont été rattaché à l’activité, ce qui est assez incompréhensible à la lecture de l’accord. De plus, les conditions salariales ne sont pas les mêmes.
Dans les deux cas, les salariés ont eu le sentiment de ne pas être suffisamment reconnus par leurs supérieurs hiérarchiques lorsqu’ils ont exprimé leur incompréhension et leur mécontentement.
L’esprit de l’accord, je cite, est « un travail collectif orienté vers la construction d’un statut valorisant et attractif (préambule de l’accord) ».
Nous craignons que si les retours du terrain ne sont pas pris en compte, nous nous retrouvions dans une situation où les salariés en poste nous quittent faute de progression possible au sein de notre fondation.
Pour rappel la moyenne d’ancienneté est passée de 10 ans à 5 ans en quelques années, la fidélisation fait aussi partie de terme de l’accord. De plus une entreprise avec un turn-over important n’est pas nécessairement très attractive pour les nouveaux embauchés.
Depuis la signature de l’accord, nous avons aussi constaté que le forfait jour concernant l’évaluation de la charge de travail par le manager et son adaptation n’a pas été effective depuis mai dernier.
On nous a répondu qu’il fallait attendre le déploiement de l’outil RH (STARTUP) qui vient d’être annoncé sur Zidore. L’outil est un plus, mais pas nécessaire pour rencontrer les salariés et faire un état des lieux de leurs conditions de travail.
Notre organisation syndicale attend la date du 29 mars 2024 avec impatience pour cette 1ère réunion de la commission de suivi sur le déploiement l’accord de la famille Cadre.